STEP TANGO – El Salon de Tango « Rufino Luro Cambaceres »


 

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El Salón de Tango « Rufino Luro Cambaceres », 66 rue Léon MORANE ZA FREJORGUES-OUEST / AEROPORT MONTPELLIER MEDITERRANEE, 34130 MAUGUIO.

Salle équipée et climatisée de près de 300 m2, parquetée, dotée d’une scène, d’un piano de concert, d’un bar associatif, un vestiaire, sono / lumière pro, espace extérieur. Stationnement facile et gratuit.

+D’INFOS : DESCRIPTION & PHOTOS

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STEP TANGO – EL SALON DE TANGO – 66 RUE LÉON MORANE (Fréjorgues-Ouest) – 34130 MAUGUIO
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Rufino Luro Cambaceres, l’illustre inconnu.
RL-Cambaceres
Il s’agit ici de mettre fin à l’injuste oubli dans lequel se trouve l’un des principaux pionnier de l’aviationet un représentant d’une famille dont le nom « Cambaceres » est aussi illustre à Montpellier qu’à Buenos Aires.
Rufino Luro Cambaceres prit toute sa part à la renommée de l’aéropostale.​ ​Avec ses amis Mermoz et Saint Exupéry, il fut l’un des premier​s​ pilote​s​ à parcourir la région la plus australe du continent américain, il reçut pour cela le surnom de « guide des cieux patagons ». Rufino Luro Cambaceres racontera ses expériences à travers la littérature. Il est l’auteur des œuvres « Rumbo 180°« , « Huellas del Cielo Austral«  et d’un recueil de poésie : Al margen.
Avant de s’illustrer dans les airs, la famille cévenole « Cambacérès » excella sur terre. Elle donna à Montpellier plusieurs maires, et à la France, le plus fortiche de la famille, Jean Jacques Régis Cambacérès, jurisconsulte, duc de Parme, deuxième consul, puis archichancelier de l’Empire. Monsieur Saurel qui cite volontiers ce personnage historique qu’il considère comme le montpelliérain le plus éminenta choisi de donner ce distingué patronyme au nouveau quartier qui devrait sortir de terre prochainement autour de la​ nouvelle​ gare TGV​ Montpellier Sud-de-France​.
Quant aux fameux « Cambaceres de Buenos Aires », ce sont des languedociens qui s’établirent au 19 ème siècle en Argentine. Leur rayonnement extraordinaire est l’objet de l’étude de Marie José Guigou disponible dans le numéro 195 de la revue « Mémoires d’Oc » groupe d’Etudes languedocienne Université du Tiers Temps de Montpellier (https://memoiredocsite.wordpress.com/2017/09/28/les-cambaceres-de-buenos-aires/).L’épopée débute en 1824 quand Antoine de Cambaceres arrive à Buenos Aires à la demande du gouvernement argentin. C’est un chimiste français qui a fait ses études à la faculté de Montpellier et à qui on confie la charge du développement de l’industrie de l’huile de pétrole (ingrédient chimique utilisé dans le traitement des cuirs). Peu après son arrivée, il épouse Rufina Alais, dont il aura 4 enfants: Antonino (né en 1833), Ludovica, Eugenio (né en 1843) et Delphine. Avec l’héritage de son beau-père, il achète des terres et devient un éleveur bovin important. En plus de ses activités chimiques, il fait fortune en vendant du bœuf salé et des cuirs. Ses deux fils, Antonino et Eugénio, deviennent des politiciens influents : ils siègent au Sénat argentin, Eugenio est aussi un écrivain argentin reconnu. L’un des fils d’Antonino fut vice-président du Sénat et représenta l’Argentine à l’Exposition universelle de Paris en 1889.
Preuve du prestige atteint par cette famille, un territoire de la Province de Buenos Aires porte le nom « Cambaceres » http://www.conocelaprovincia.com.ar/cambaceres-9-de-julio/
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, ainsi qu’un club de football basé à Ensenada, (province de Buenos Aires) « Club Defensores de Cambaceres », que je vous propose de supporter avec nous (Allez Camba Allez CambaAllez) malgré la mauvaise réputation de son goal Albert Lapassoire 

https://www.youtube.com/watch?v=_EF79Gg3GPE

Une légende urbaine port​è​gne est également associée à la famille « Cambaceres ». Une jeune femme de la lignée, Rufina, 19 ans, fut déclarée morte et sa dépouille déposée dans le caveau familial au cimetière de ​la ​Recoleta (où se trouve la tombe de Gardel). Quelques jours plus tard, son oncle, qui avait omis de lui mettre sa bague, ouvrit le cercueil et se rendit compte que la position du corps et l’expression du visage avaient changé, que les ongles étaient meurtris, l’intérieur du cercueil griffé… à l’évidence la jeune fille avait dû être enterrée vivante.

Bref, le choix de Rufino Luro Cambaceres aviateur méconnu en France et même à Montpellier s’imposait pour distinguer un lieu dédié au tango et à la culture argentine situé à proximité de l’aéroport, sur une zone d’activité dont les rues portent les noms des pionniers de l’aviation et non loin du futur nouveau quartier… Cambaceres.https://www.montpellier.fr/4306-le-quartier-cambaceres.htm
Il s’agit aussi de faire oublier que C. Gardel est mort dans un accident d’avion.

NEWSLETTER du 8 octobre 2018

★ Ce vendr 12 oct, les IG avec Mirta ALVAREZ au Salon de Tango + DJ JEREMIE ★

Bailarinas, bailarines,
Hasard du calendrier, ce concert correspond également à l’anniversaire de la naissance de l’aviateur argentin Rufino Luro Cambaceres, né le 14 octobre 1895 pionnier de l’Aéropostale qui fête ses 100 ans cette année https://www.arte.tv/sites/aeropostale/.

NEWSLETTER du 16 septembre 2017

★ La PITUCA / la rentrée, c’est vendr.22 septembre avec DJ J.L COLAS ★ El Salon de Tango baptisé « Rufino Luro CAMBACERES »

A propos d’aéroport, cette année « El SALON de TANGO » sera baptisé « El SALON de TANGO – Rufino Luro CAMBACERES ». 
Dans un mail précédent en mars 2017, j’avais mentionné l’histoire de ce pionnier de l’aviation, ami de Saint Exupéry, et lui-même écrivain et poète à seize heures. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rufino_Luro_Cambaceres
L’esprit des lieux.
Toutes les rues de la Zone Fréjorgues-Ouest proche de l’Aéroport Montpellier Méditerranée, où est situé « El Salon de Tango« , portent des noms d’aviateurs. Il était donc indispensable d’y inviter le nom de ce personnage romanesque, méconnu en France et même à Montpellier, pour l’associer à un établissement dédié à un pilier de la culture argentine.

NEWSLETTER du 28 février 2017

Il faut savoir reconnaitre un oxymore quand on en croise un. Non, je ne fais pas allusion au « tango alternatif » mais à l’expression « illustre inconnu » qui caractérise le personnage qui fait l’objet de cette courte chronique. Il s’agit ici de déplorer l’injuste oubli dans lequel demeure un des principaux pionnier de l’aviation, descendant direct d’une des familles les plus éminentes de Montpellier.
Le maire actuel de notre ville, Philippe SAUREL, rappelle volontiers l’importance historique de Jean-Jacques-Régis de CAMBACERES (1753-1824), fils de Jean-Antoine Cambacérès (maire de Montpellier de 1753 à 1756), Second Consul de la République française puis archichancelier de l’Empire qui, en tant que jurisconsulte, eût une action prépondérante dans la rédaction du Code civil français. Si le grand homme d’état, fit des prouesses sur terre, son petit fils Rufino LURO CAMBACERES accomplit des exploits dans les airs. Dans les cieux patagons, il fit la renommée de l’aéropostale au côté de ses collègues et amis Mermoz et Saint Exupéry, comme en rend compte ce site : http://henri.eisenbeis.free.fr/aeropostale/cambaceres_aeroposta_argentina.htm
Rufino Luro Cambaceres racontera également ses expériences à travers la littérature. Il est l’auteur des œuvres, Rumbo 180°Huellas del Cielo Austral , Al margen (poésie).
Vous faites bien de me rappeler que Carlos Gardel a perdu la vie dans le crash d’un avion et que pour cette raison D’Arienzo s’est toujours refusé à tout baptême de l’air. Néanmoins, il s’agira désormais pour notre association de tango, dévouée à l’amitié franco-argentine, d’exercer un looping, … euh non pardon un lobbyng auprès des communes de Montpellier et Mauguio (le site de l’aéroport de Montpellier dépend géographiquement de la commune de Mauguio) pour qu’un bâtiment, une avenue, une place, une rue, … porte un jour prochain le nom de ce personnage intrépide qui a porté le nom de Montpellier jusqu’au bout du monde. Je pense particulièrement à la zone de Fréjorgues-Ouest, toute proche de l’aéroport, où se situe El SALON de TANGO, par le fait d’un hasard prémonitoire (Oxymore : 2  Litote : 0) et dont les rues portent les noms de grandes figures de l’aéronautique (comme par exemple la rue Léon Morane où vous garez votre automobile sans vous douter qu’avant d’être emporté par la grippe espagnole, celui-ci avait été contraint plus d’une fois d’atterrir en urgence dans un mouchoir de poche).